Pensée pour les jours à venir et pour plus tard...

seul celui qui connaît l'art des limites apprend à les dépasser. Pietro Citati, "la pensée chatoyante"
La position de Nicolas Sarkozy sur Strasbourg siège du Parlement Européen.

Par Robert Grossmann, vendredi 09 juin 2006 :: Europe :: #103 :: rss
Beaucoup, se référant à des rumeurs propagées par des journaux étrangers, évoquaient l'idée que Nicolas Sarkozy serait prêt à "lâcher" Strasbourg, ville siège du PE. Voici la copie d'une lettre adressée au maire de Strasbourg et au président de la CUS à ce sujet, dissipant toute équivoque

Robert, le vendredi 09 février 2007 à 14:58

J'ai lu que le démenagement Bruxelles - Strasbourg coûte 200 millions d'euro par an.
Si c'est vrai, il est évident que c'est contre toute raison que de maintenir Strasbourg comme siège.

André W., le vendredi 09 février 2007 à 22:09

Robert! C'est Bruxelles qui est de trop. Le cout vient de là. Il faut rester à Strasbourg intégralement comme l'histoire et les traités l'indiquent. Qui a mis le parlement partiellement à Bruxelles? C'est de là que procèdent les erreurs.

Emmanuel Vallens, le vendredi 09 juin 2006 à 20:33

que dire... toujours le même refrain du soutien au statut quo, sans prendre en compte les critiques de ceux qui veulent aller à Bruxelles. Même si c'est à mon sens insuffisant, au moins, vous, vous proposer quelque chose, avec l'installation de l'administration à Strasbourg. Mais Sarkozy, que compte-t-il faire à part faire usage d'un droit de véto qui ne devrait pas avoir lieu d'être dans une Europe démocratique?

Hamburger, le dimanche 25 juin 2006 à 16:46

Monsieur Grossmann vous, madame Keller ou Monsieur Sarkozy, vous n’êtes pas tout seuls à pouvoir fabriquer une capitale. Une telle affaire est bien aussi l’affaire de tous. Chacun se doit de faire des efforts pour mériter et continuer de mériter cette belle position de sa ville : Strasbourg capitale de l’Europe. Une capitale c’est aussi un mode de vie, une manière d’être et notamment d’être accueillant.
Cela concerne par exemple les commerçants en général, et les restaurateurs et hôteliers en particulier.
Personnellement je rencontre souvent des responsables du monde économique ou politique allemand et je suis à chaque fois désolé et contrarié lorsque je les entends m’expliquer avec pédagogie que les prix sont (trop) chers à Strasbourg.
Les entendre constater que les restaurants sur la rive droite du Rhin, chez eux, accueillent de plus en plus de clients alsaciens et Strasbourgeois me fait de la peine pour les nôtres et pour vous, les élus de Strasbourg.
« Et pourquoi donc ? », je leur demande
« Le rapport qualité prix »,me répondent-ils unanimement.
Lorsque, le jour du 24 juin, jour le plus long de l’année à 22 :20 on m’a refoulé de deux bons et célèbres petits établissements de restauration strasbourgeois, j’ai été consterné.
« Plus de cuisine à cette heure ci » m’a-t-on expliqué.
D’autres spécialisé en cuisine italienne ou d’autres pays étaient heureusement ouverts avec leurs terrasses par cette chaleur d’été.
De méchantes langues avec qui j’évoquais cette affaire disaient avec légèreté :
« Ils ont la vie trop belle, les affaires vont trop bien à Strasbourg »
Je ne veux et ne peux le croire car ces commerçants évoquent régulièrement que les affaires vont très mal et que la ville ne fait peut-être pas suffisamment d’efforts !
Chacun tirera les leçons qu’il veut devant ce fait que moi, je trouve inadmissible : des restaurants et winstub strasbourgeois ne servent plus à manger à 22 :20 un samedi soir de juin !